Bugatti Veyron
Dépannage, garage et nettoyage

Les coûts d’entretien d’une Bugatti Veyron

Les voitures de luxe comme la Bugatti Veyron coûtent des sommes pharaoniques. Certaines d’entre elles sont même réservées à une catégorie de personnes, des riches privilégiés dont le portefeuille pèse suffisamment. Dès lors, on pourrait se demander combien coûterait leur entretien.

Dans cet article, nous nous intéressons à la Bugatti Veyron, une voiture de course dont le prix de vente dépasse les 1 million d’euros. Combien coûte donc son entretien ?

Une vidange plus chère qu’une Renault Clio

La vidange pour une voiture classique est souvent comprise entre 50 et 150 €. Une somme qui varie donc en fonction de la marque de la voiture et de ses particularités, mais aussi en fonction du type d’huile qu’elle prend. Mais qu’en est-il du prix de la vidange d’une Bugatti Veyron ? Tenez-vous bien, elle coûterait la coquette somme de 22 000 euros. Un prix bien salé lorsqu’on le compare au 150 € d’une simple voiture. Cette somme tout à fait hallucinante se justifie cependant par la difficulté de l’opération en question. 

En effet, pour faire la vidange d’une Bugatti Veyron, les mécaniciens se retrouvent dans l’obligation de procéder au démontage de l’arrière de la voiture afin de pouvoir accéder au moteur. Cette manœuvre aboutit ensuite aux 16 bouchons de vidange qu’il faut ouvrir, W16 oblige. Voilà raccourci, toute la besogne que demande une simple vidange dont le prix dépasse la somme d’achat d’une Renault Clio.

jantes alu

Bugatti Veyron : environ 100 000 euros pour l’entretien ! 

Il est connu que l’entretien voiture de course est particulière. La Bugatti Veyron avec 1000 chevaux (jusqu’à 1200ch) sous le capot et 1250 Nm de couple n’échappe pas à la règle. Vous pouvez donc imaginer que ses pneus sont constamment mis en à rude épreuve, notamment lorsque le conducteur est un as de la conduite et qu’il aime pousser le moteur à ses derniers retranchements. Dès lors, la maison de fabrication recommande de procéder au changement des pneus tous les 2-3 ans contre la modeste somme de … 34 000 €. 

Pour ce qui est des jantes, il est demandé 45 000 euros pour les remplacer tous les 16 000 km. Enfin, lorsque vous décidez de faire les visites de routines chez le mécanicien Bugatti, vous devez prévoir la coquette somme de 90 000 €. Mais trouvez-vous les frais d’entretien d’une Bugatti Veyron exorbitants ? Pour une voiture prise à plus d’un million d’euros, le jeu vaut certainement la chandelle. 

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Les coûts d’entretien de la Bugatti Veyron pourraient-ils augmenter ? 

Il est difficile de dire si oui ou non les coûts d’entretien de la Bugatti Veyron seront à la hausse dans les temps à venir. Mais ce que nous savons, c’est que le prix du véhicule monte. Jusqu’en 2015, il n’était produit que 450 exemplaires de la Bugatti Veyron. Pour l’acquérir, il fallait débourser une somme moyennant les 1,16 millions d’euros et 620 000 euros pour les ventes aux enchères. 

Aujourd’hui, le prix aux enchères a grimpé à 730 000 euros et il ne faut pas moins de 1.3 millions d’euros en moyenne pour acquérir la Bugatti Veyron. Cependant, la monté de la côte du véhicule est-elle synonyme de la hausse de son prix d’entretien ?

Coûts annexes : assurance, stockage et restauration

Au-delà des révisions mécaniques et des pièces d’usure, il existe tout un ensemble de charges souvent négligées qui pèsent lourdement sur la détention d’un véhicule d’exception. L’assurance collection, stockage climatique et main-d’œuvre spécialisée représentent des postes récurrents : des contrats d’assurance adaptés, une conservation en box déshumidifié avec contrôle de température, des dispositifs de sécurité et des charges d’entretien préventif (maintien de batterie, additifs, surveillance télémétrique) sont indispensables pour préserver la valeur patrimoniale. La logistique liée aux déplacements (transport sur plateau, couverture pour la route, homologation pour un usage piste) et les frais de gardiennage lors d’événements ou d’expositions complètent ce tableau. Ces dépenses récurrentes, souvent annualisées, constituent une part significative du coût global de détention et relèvent autant de la gestion patrimoniale que de l’entretien mécanique.

Par ailleurs, la rareté des composants et la nécessité d’interventions de précision influencent fortement le budget : usinage sur mesure, réfection de pièces après contrôle non destructif, calibrage électronique et mise à jour logicielle exigent un atelier de restauration et des techniciens qualifiés. La traçabilité des pièces, la délivrance d’un certificat d’authenticité après restauration et la conservation documentaire participent à la valorisation et à la revente éventuelle du véhicule. Pour mieux anticiper ces coûts et bénéficier de conseils spécialisés, il peut être utile de consulter des ressources dédiées, comme le site web Vintage Roads, qui abordent la conservation, la restauration patrimoniale et la gestion d’une collection. Adopter une approche globale — maintenance préventive, stockage adapté, et expertise régulière — permet de limiter les imprévus financiers et d’assurer une pérennité optimale de l’investissement.