De grands bouleversements touchent le côté des designers de voiture actuellement. Chez Renault, des recrutements surprenants ont eu lieu. En cette période de relance, ils ont intégré le chef du Design de Peugeot en sein de leur équipe ainsi que le responsable de Design de Seat. Tout de suite les détails.
Gilles Vidal rejoint Renault
Après 10 années de travail au sein de Peugeot, le chef du design quitte pour rejoindre Renault. Si l’on s’attendait à ce qu’il rejoigne des constructeurs non-européens, il a décidé de faire équipe avec le principal concurrent du groupe PSA. Avec ses 25 années d’expérience et 10 ans à la tête du design, Gilles Vidal a amplement contribué dans l’établissement d’un design Peugeot robuste et attrayant.
Agé de 48 ans, Gille Vidal a débuté sa carrière en 1996 chez Citroën. Il a marqué son passage chez le groupe PSA par les best-sellers comme le SUV 3008. En effet, sa carrière s’est démarqué à travers le lancement de la seconde génération du 3008 en 2016, la modification apportée au 508, ou encore la transformation de la 208. D’ailleurs, cette dernière a été élue Voiture de l’année 2020. Il s’est également chargé de contrôler la création des concept-cars tels que le coupé e-Legend.
Un autre recrutement surprenant
Pour l’instant, le poste précis que vas occuper Gilles Vidal n’est pas encore communiqué. Néanmoins, il ne prend pas la place de l’actuel responsable du design et membre du comité exécutif Laurens van den Acker. Toutefois, les observateurs sont très intéressés par la raison de cette migration.
Pour renforcer la surprise, il est à informer que Renault a également embauché Alejandro Mesonero-Roamanos, le responsable du design de Seat. Il s’agit d’une marque espagnole qui appartient au groupe Volkswagen. Cela démontre la volonté de la marque à optimiser sa relance en recrutant une équipe de qualité. Ainsi, les grands designers Gille Vdal, Laurens van den Acker, ainsi qu’Alejandro-Romanos auront à travailler ensemble.
Perspectives techniques et stratégies créatives
Au-delà des mouvements de talents, l’arrivée de profils externes ouvre la voie à une révision des méthodes de conception : une attention accrue à l’ergonomie et à l’aérodynamique des surfaces, l’utilisation ciblée de matériaux composites pour réduire la masse, ainsi que l’intégration précoce de principes d’écoconception dans les esquisses. La modernisation des ateliers passe aussi par le prototypage rapide et le maquettage numérique, qui accélèrent les itérations entre studio de création et chaîne de production. Sur le plan digital, l’harmonisation de l’interface et de l’expérience utilisateur au sein de l’habitacle devient un critère clé, tout comme la modularité des plateformes pour accueillir des architectures dédiées à la mobilité électrique et à la connectivité embarquée.
Ces évolutions impliquent une étroite coordination entre bureaux de design, bureaux d’études et unités d’industrialisation pour fluidifier les flux de travail et réduire les délais de validation. L’accent sur la durabilité et la recyclabilité des composants transforme les choix techniques et favorise l’innovation dans les procédés de fabrication (impression 3D, assemblage adhésif, traitements de surface). Pour les équipes, c’est l’occasion d’expérimenter de nouvelles méthodes de travail transversales, mêlant maquettage physique et simulation numérique, afin de préserver l’intention stylistique tout en répondant aux contraintes industrielles. Pour approfondir des approches pratiques autour de l’entretien, de la présentation et de la valorisation des véhicules dans un contexte de relance, consultez le site web Clean Auto, qui recense des bonnes pratiques utiles aux acteurs de la filière.




